Je suis là Mon Tempo
Par
mes mots engourdis de flammes éphémères
Lorsque je ne sais
plus, lorsque je ne sais rien
Que l'immense bonheur que me donnait
Mon Chien
Je m'écroule et la vie n'est rien d'autre
qu'amère !
Dans mon obscurité je défaille et m'en
vais
Vers d'autres horizons, improbable parcours,
Et je ne
suis, de Lui, que tout ce qui dévêt
Le tendre du bonheur, la
beauté de l'amour !
Je suis son cœur éteint, je suis
ses yeux ouverts
Par-dessus, par-dessus les ombres de la
vie...
C'est juste s'il me reste, en quelque endroit, des
vers,
C'est juste, s'il se peut, sans Lui, une autre envie !
Dans
l'ailleurs des matins la vie pose ses choses
Comme ne plus savoir
si l'on existe encore...
Moi j'ai couché la mienne, en un bouquet
de roses,
Sur l'âme de Mon chien, là où j'ai mis son
corps !
Rien ne sera jamais comme il fut autrefois,
Et
ni même le vent et ni même l'orage
Et même pas ma vie dans mon
propre voyage
A présent que j'implore, en ma petite foi,
Le
Dieu de mes survies ; Oh Mon Dieu... Il est mort
Mon tendre
Compagnon qui m'a tant, tant donné
Mon Copain, Mon Amour, Toi,
toujours étonné
D'un petit papillon sur les fleurs du
dehors !
Regarde le grand jour, éblouit toi des bois,
Et
que toute rosée parfume Ton chemin...
Je suis là Mon Tempo et ma
main à ta main
C'est mon cri, pour la mort, et le tien qui
aboie !
Alain
Girard
Le 6 09 2015
Copyright.
Commentaires
Bonsoir Alain, je vous envoie toute mon amitié, fanfan